vendredi 21 novembre 2008

News Caractères etc.



Vous l’avez peut-être noté, cet
été fut celui de tous les records.
L’un d’entre eux n’a pas obtenu
de médaille et pourtant pour la
première fois, lors d’une conférence
internationale, la traduction des
débats fut assurée en 29 langues.
Pour réaliser cet exploit, 88
interprètes avaient été convoqués
par les services compétents de la
commission de Bruxelles. Tous les
chefs d’Etats et de gouvernements,
ainsi que les ministres présents
ont pu s’exprimer et écouter dans
leur propre langue. Cet événement,
indique que, désormais, lors
d’une conférence européenne,
l’organisateur se soucie que chaque
nationalité puisse y participer
librement sans la barrière de la
langue.
Caractère et Cætera se développe
depuis plusieurs années sur le
plan international et en particulier
l’Europe. Dans cette logique,
après Madrid, nous mettons
en place notre implantation à
Bruxelles, capitale de l’Europe.
Ce développement nous
permettra de nous rapprocher des
problématiques de traduction et
d’interprétation dans le domaine
européen et de croiser encore
nos compétences au niveau des
conférences multilingues.

L’alphabet coréen (Hangul)

Beaucoup de personnes ont l'impression que le Coréen, comme le Chinois, se compose de signes à l'écrit. Cependant cette langue ouralo-altaïque utilise un alphabet tout comme les langues européennes. L’alphabet coréen, qui se compose de 10 voyelles et 14 consonnes, s’appelle HANGUL.
Le terme Hangul veut dire la grande écriture en coréen archaïque et écriture de la Corée en coréen moderne. Dans ce système on regroupe les lettres en syllabes pour former des mots. On dit que c’est un système très phonologique et logique. Il a été inventé par Sejong le Grand en 1443 dans le but d'alphabétiser le peuple coréen qui était au paravent analphabète. Seuls les aristocrates pouvaient lire et écrire les signes chinois qui ont précédé l’invention du Hangul. A travers les siècles l’utilisation de Hangul a été fortement disputée. Les nobles preferaient d’utiliser le chinois. Certains rois ont interdit l’utilisation du Hangul. Il est officiellement utilisé par l’État coréen depuis le XIXeme siècle.


Marie Kuhn-Osius, CARACTERES ETC