lundi 19 octobre 2009

GALE (Global Autonomous Language Exploitation) – Un avenir sombre pour la traduction humaine ?

GALE (Global Autonomous Language Exploitation) est un projet du gouvernement américain qui vise à compiler une vaste quantité d’informations linguistiques, notamment en anglais, arabe et chinois. C’est un projet de la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) en réaction aux attentats du 11 septembre 2001 dont le but est de permettre une traduction rapide des messages par machine sans intervention humaine. Cela peut faire peur aux traducteurs, mais pour l’armée, il y a un coté pratique indéniable. Depuis 2005 l’efficacité du travail humain a beaucoup augmenté. On utilise la traduction par machine pour décider ce qu’il vaut la peine de faire traduire proprement. La démarche combine une méthode linguistique avec une méthode statistique. L’ordinateur analyse des textes, apprend des règles – et il doit pouvoir même générer des nouvelles règles, car une langue est en perpétuel développement. La compréhension grammaticale de l’ordinateur permet de former des phrases correctes. Plusieurs universités et entreprises collaborent sur le projet. Le directeur souhaite à la fin avoir une traduction immédiate des programmes télévisés étrangers ainsi que la possibilité de faire des recherches parmi du matériel étranger Ce programme se déroule entre 2005 et 2010.


Le programme TRANSTAC développe un traducteur automatique à l’usage des soldats sur place en Iraq. La première étape est la collection de données qui consiste enregistrer des conversations « modèles ». Ensuite il faut alimenter le traducteur avec ces informations. Le système est évalué deux fois par an. Au fur et à mesure de l’usage, le système doit être périodiquement alimenté pour incorporer des nouvelles phrases.


Source


http://www.darpa.mil/Docs/DARPA_language_200807180909251.pdf
(18 septembre 2009)

mardi 29 septembre 2009

L’Oktoberfest, une fête typiquement allemande ?

A l’origine, cette fête était liée à la réglementation de l’année 1539 de la Bavière à propos de la production de la bière. Car la bière ne pouvait qu’être fabriquée entre le 29 septembre et le 23 avril. La fête de la bière est donc pour finir toute la bière stockée et pour fêter le début de la saison de production de bière.

La « vraie » Oktoberfest de Munich date de l’année 1810 à l’occasion du mariage du prince Ludwig et de la princesse Thérèse. Il a lieu sur la Theresienwiese à Munich et accueille plus de 6 millions de visiteurs aujourd’hui, qui viennent aussi de l’étranger. C’est la plus grande fête populaire du monde. La bière y est vendue depuis 1880.

A part la bière, on y consomme entre autres des Bretzel et des Brathendl ainsi que les célèbres Lebkuchenherzen.

Donc si vous voyagez, ne manquez pas de passer à Munich !

mercredi 16 septembre 2009

"Une langue, c'est un dialecte qui possède une armée, une marine et une aviation"
- inconnu

mardi 15 septembre 2009

Oktoberfest – du 19 septembre jusqu’au 4 octobre 2009 à Munich

Site officiel (anglais et allemand): http://www.oktoberfest.de/

lundi 14 septembre 2009

St Jérôme, protecteur des traducteurs, des libraires, des docteurs, des étudiants, des archéologues, des pélerins, des bibliothécaires

Né à Stridon (en Croatie), St. Jérôme (347-420) est connu pour sa traduction de la Bible. Il a été baptisé en 360 ou 366. Il a beaucoup voyagé dans sa vie, par exemple à Rome et à Antioche, ou il est devenu prêtre. Il a été l’assistant du Pape Damase qui a soutenu son travail de traduction. Après avoir traduit les Psaumes et le nouveau testament, Jérôme s’est lancé dans la traduction de l’ancien testament.

Ses traductions ont été validées par le Concile de Trente, et l'église catholique les utilise encore aujourd’hui.

Sources :

http://justus.anglican.org/resources/bio/256.html (14 septembre 2009)
http://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=10 (14 septembre 2009)
http://en.wikipedia.org/wiki/Jerome (14 septembre 2009)
http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9r%C3%B4me_de_Stridon (14 septembre 2009)

mercredi 17 juin 2009

Conseils de la American Translators Association pour viser un public international

1- Avant de traduire, éliminer toute information qui n’est pas essentielle.
2- Utiliser les images au lieu des mots.
3- Éviter les clichés et les termes susceptibles à prêter confusion dans d’autres milieux culturels.
4- Savoir faire la distinction entre une traduction « uniquement informationnelle » et une traduction ou le style sera importante.
5- Indiquer au traducteur pour qui le texte est destiné et sous quelle forme il sera diffusé.
6- Utiliser les traducteurs techniques pour des sujets techniques.
7- Respecter les règles orthographiques de la langue traduite, p. ex. mettre en majuscule les jours de la semaine en anglais.



Source : http://www.corporatelogo.com/articles/hire-professional-translator.html

jeudi 11 juin 2009

Le gallo

Le gallo est la langue traditionnelle de le Haute Bretagne. C’est une langue romane, comme l’espagnol, l’italien et le français.

Selon un entretien avec F. Manzano, le gallo est actuellement utilisé à l’école dans le Pays de Fougères, mais généralement l’utilisation du gallo dans la communication n’est pas considérée comme un atout. Ce n’est pas une langue de pouvoir.

En plus, le gallo se trouve face à un malaise existentielle : pour reprendre les mots de F. Manzano « Quand vous dîtes que les Normands sont français de longue date, qu'ils sont même une partie du cœur de la nation française et qu'en même temps ils parlent comme vous, comment pouvez-vous dire du coup que vous êtes [B]reton, du moins sans vous poser de questions ?” Le gallo est coincé, d’un coté entre le breton, langue de la Basse-Bretagne, considéré comme la vraie « langue bretonne », et le français, qui est, on le sait, la langue nationale de la France.

Pour renforcer le mouvement gallo, Manzano estime qu’il faut changer le regard des locuteurs sur cette langue, qu’il faut augmenter son utilisation dans de divers domaines pour ne pas la laisser mourir.

Sources
http://www.uhb.fr/alc/erellif/credilif/Textes/htebretagne.htm
http://www.uhb.fr/alc/erellif/credilif/Textes/gallo.html

lundi 12 janvier 2009

Que parle-t-on en Suisse – le Hochdeutsch suisse ou le Schwizerdütsch ?

Le Schwizerdütsch (dont il existe plusieurs orthographes) est la langue (plutôt un regroupement de dialectes) parlée par les habitants de la Suisse allemande. À la différence des dialectes en Allemagne, leur utilisation n’est pas un indicateur de classe sociale et il n’est pas stigmatisé (sauf à l’écrit). Il est aussi répandu à la radio qu’à la télévision.

Il existe des différences d’ordre grammatical avec le Hochdeutsch. Notamment, on ne distingue pas entre nominatif et accusatif et l'on utilise des prépositions pour exprimer le génitif. En ce qui concerne les verbes, on n’utilise pas de Imperfekt (imparfait) ni de Plusquamperfekt (plus-que-parfait) et le futur porte plutôt le sens du probable que de quelque chose qui va se passer dans l’avenir. En outre, pour faire des clauses relatives, le pronom ne s’accorde pas avec le nom qu’il désigne. Il semble avoir 2 différences principales avec le Hochdeutsch : Les infinitifs du Schwizerdütsch se terminent avec e au lieu de en. Beaucoup d'Allemands associent le Schwizerdütsch avec l'ajout du suffixe "-li" à la fin des noms.

Mais à l’écrit, l'on utilise uniquement le Hochdeutsch (souvent appelé allemand écrit, Schriftdeutsch). Il ressemble à l’Allemand utilisé en Allemagne. Cependant il existe quelques petites différences*. Principalement, l'on n’utilise pas la lettre ß. Cette différence a des origines typographiques.Les participes passés ne sont pas toujours pareils que dans le Hochdeutsch allemand (p. ex. gewoben au lieu de gewebt). Il n'y a pas de frontière précise des variations linguistiques : on peut aussi trouver des caractéristiques "suisses" de la langue en Allemagne, mais ils sont moins fréquents. Dans le domaine juridique, il existe des termes distincts, ce qui reflète l'existence du système juridique suisse.

Il existe en Suisse un état de diglossie ou le Schwizerdütsch et le Hochdeutsch coexistent et trouvent dans la société suiss-allemande des usages distincts. Selon wikipedia, beaucoup de Suisses considèrent que le Hochdeutsch suisse est une langue étrangère. Cette différentiation de l’usage à l’écrit et à l'oral fait que les Suisses peuvent avoir des réticences à s’exprimer à l’oral en Hochdeutsch. La tendance à ne pas utiliser le Hochdeutsch, à s’accrocher à la langue régionale, vient aussi de l’identité nationale, d’un besoin de se distinguer de l’Allemagne, surtout depuis l’époque Nazi. « Die Verwendung der gleichen Sprachform gilt als Ausdruck einer demokratischen Tradition » (l’utilisation de la même forme linguistique est l’expression d’une tradition démocratique) (http://www.uni-leipzig.de/~siebenh/pdf/Siebenhaar_Wyler_97.pdf).

Concrètement il faut retenir que pour faire des traductions destinées aux Suisses- Allemands, il convient d’utiliser le Hochdeutsch, car le Schwizerdütsch est la langue informelle parlée des Suisses- Allemands.



rédigé par Marie Kuhn-Osius pour CARACTERES ETC

novembre 2008

publié janvier 2009


Sources

Wikipedia de : Schweizerdeutsch, Schweizer Hochdeutsch

http://www.uni-leipzig.de




*Voici un tableau avec quelques différences entre le Hochdeutsch Suisse et le Hochdeutsch allemande :

Français

Schweizer Hochdeutsch (Allemand standard de la Suisse)

Bundesdeutsches Hochdeutsch

(Allemand d'Allemagne)

La Suisse reconnaît officiellement le Kosovo.

„Die Schweiz anerkennt den Kosovo.“

„Die Schweiz erkennt den Kosovo an.“

Le parlement décide de traiter un projet de loi.

„Das Parlament tritt auf eine Vorlage ein.“

“Das Parlament beschliesst, eine Vorlage zu behandeln.”

formateur

Ausbildner

Ausbilder

interruption

Unterbruch

Unterbrechung

se garer

parkieren

parken

faire rôtir

grillieren

grillen

parcs

Pärke

Parks

blocs

Blöcke

Blocks

asperges

die Spargel (Ez.), die Spargeln (Mz.)

der Spargel (Ez.), die Spargel (Mz.)

le milieu d’un train

Zugsmitte

Zugmitte

L’augmentation de ses actifs c'est-à-dire son avoir

Die Äufnung (das Äufnen) eines Aktiva Bestandes bzw. Guthabens

Das Aufstocken (Mehren) eines Aktiva Bestandes bzw. Guthabens

(Source du tableau : wikipedia de, modification de la rédactrice)


mercredi 7 janvier 2009